08.05.2006

"Les militaires équipés d'un pistolet peuvent garder leur arme personnelle..."

Lettre ouverte en parution sur stephane.bleublog.ch à l'attention du
Brigadier D. Andrey,

Monsieur,

Je viens de prendre connaissance de votre courrier qui m'est parvenu à
ce jour et j'en prends acte. La poste n'est certainement pas seule en
cause dans un délai d'acheminement aussi lent, mais cela n'a aucune
incidence sur l'importance de certains mots.

Entre la date de votre courrier et aujourd'hui, vous êtes certainement
au fait de l'actualité. Vos deux lignes, en milieu de 2e page :

"Les militaires équipés d'un pistolet peuvent garder leur arme
personnelle sans devoir présenter une attestation de tir."


m'interpellent. Je souhaiterais vivement que vous interveniez au près de
la hiérarchie militaire pour reconsidérer les termes utilisés, et si
besoin la loi suisse la concernant auprès de nos politiques.

Si pour les besoins de notre défense nationale, le citoyen suisse a
besoin de conserver l'arme à domicile, se défend peut-être.
Personnellement je suis pour un dépôt de l'arme à l'arsenal hors période
d'utilisation. Mais concernant la remise de l'arme à feu après la fin de
l'accomplissement des jours de service, que celle-ci soit un geste
automatique, comme le souligne ce paragraphe me parait sidérant. Des
drames familiaux, touchant également l'activité économique de notre
pays, pourraient ainsi être évités si il devait y avoir des conditions
plus astreignantes concernant la garde de son arme à feu chez soi.

Une activité sportive et régulière, par exemple parmi des conditions
envisageables, devrait être prouvée pour pouvoir conserver son arme à
domicile. A défaut, l'arme devrait être remise en lieu sûr
définitivement ou provisoirement. Pour les personnes qui gardent leur
arme, j'espère que les différentes associations de tirs profitent des
contacts qu'elles ont avec leurs membres pour les sensibiliser, rappeler
à une utilisation prudente et une garde en lieu sûr de l'arme et des
munitions. Ainsi elles aident à préserver des vies. Ces quelques rappels
devraient être également réalisés plus souvent lors de cours de
répétitions pour les citoyens astreints à tous les niveaux d'engagement.

Veuillez recevoir, Monsieur, mes meilleures salutations.

Stéphane Dewarrat

PS: pour la publication, la copie du courrier reçu, les adresses ont été
troublées afin de ne pas les rendre publiques.
ci-joint : copie du courrier du 25.04.06